Dès le printemps nous avons la visite de notre gardien. Il fait près de 850 km direction le soleil du Var pour venir nous distribuer le fameux candi dont nous raffolons tant en saison creuse !
Dès le printemps nous avons la visite de notre gardien.
Il fait près de 850 km direction le soleil du Var pour venir nous distribuer le fameux candi dont nous raffolons tant en saison creuse !
Il va rester à nos cotés pendant tout le mois de mars pour nous aider à nous développer.
Dès que notre colonie est devenue bien populeuse, nous partons pour notre première récolte, direction la Franche-Comté.
Ça ballotte sur ce camion, heureusement Bernard nous décharge dès l’arrivée. Et là c’est à nous de montrer ce que nous savons faire.
A 50 000 abeilles dans la ruche, nous concentrons nos efforts.
Pour que Bernard soit fier de nous, tout le monde s’y met : les plus jeunes s’occupent du couvain à naître, les bâtisseuses des rayons de cire où seront stockés le miel, le pollen récoltés par les « »vieilles » butineuses.
Il y a même les gardiennes qui montent la garde à l’entrée de la ruche.
Et défilent les champs de la Haute Saône, du Lunévillois… D’accord, on voit du paysage mais le travail est toujours là.
Miel de printemps, miel d’acacia, miel de fleurs, de forêt… on ne chaume pas !
Fin du printemps rime avec essaimage !
Trop serrées dans notre ruche car trop nombreuses à cette période, il nous faut prendre une rapide décision pour régler au plus vite cette crise du logement !
Arrive alors le moment le plus excitant mais aussi le plus délicat pour nous : déménager pour une maison plus grande…
A l’heure la plus chaude de la journée, je quitte la ruche accompagné d’une bonne moitié des abeilles et de la reine. Direction le premier buisson pour un rassemblement provisoire… Nous attendons une nouvelle maison … et donc Bernard !
Le voici enfin. A peine arrivé, il scie la branche sur laquelle nous avions élu domicile et nous secoue vigoureusement dans une nouvelle ruche garnie de cadres.
Ma nouvelle vie peut démarrer !